Anik et Gilbert
huile sur toile, 115×90 cm. Coll. particulière
Quand mes parents ont découvert ce tableau, ils ont éclaté de rire en disant que je leur faisais un enterrement de première classe! Il est vrai que leur échange de regards, ici, comme hors du monde dans cet espace indélimité, était ce qu’il me fallait parvenir à peindre. Je les ai fait poser, j’ai fait des photos dans le patio d’une bergerie des Corbières mais la beauté de la pierre et le chant des cigales n’était pas mon propos. C’était une histoire d’amour qui était en jeu. Les contingences s’effacent.