
De bas en haut
huile sur toile, 100×100 cm
« Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, ce qui est en haut est comme ce qui est en bas », enseigne la seconde proposition de la table d’Emeraude. Attribuée à Hermes Trismégiste, le « trois fois grand », philosophe mythique dont les premières références datent du second siècle avant JC dans des écrits d’érudits de la ville d’Alexandrie, en Egypte, alors occupée par les Grecs, la Table d’Emeraude, elle, aurait été rédigée autour du troisième siècle après JC. Car Hermes Trismégiste, cet inconnu qui n’existe que pour ceux qui l’ont entendu, est le mythe résurgent du fondateur de l’Hermétisme (ce savoir initiatique), le dépositaire d’une révélation qui intègre celle du dieu Thot de l’ancienne Egypte et se développera à travers la kabbale et l’alchimie durant des siècles tandis que les chrétiens néo-platoniciens en feront une sorte de prophète de l’épiphanie Christique. La pensée de l’analogie est au coeur du rêve alchimique. De bas en haut, l’escargot bave dans le ciel comme une étoile filante.
