
La verrerie
huile sur toile, 116×89 cm
Du 16ème siècle au 18ème siècle la forêt de Sainte-Croix, comme la plupart des forêts d’Ariège, abritait des verreries dont les « maîtres verriers », essentiellement des Protestants, furent persécutés, suite à la Révocation de l’Edit de Nantes par le tyran Louis XIV. Des verreries sont rasées alors, et les privilèges accordés par Charles VII à ces familles nobles ruinées par la guerre de 100 ans, sont remis en cause. « Vers 1715, le maître de la verrerie de Mauvezin (de Sainte-Croix) était Octave de Grenier du Sarat, père des 3 frères Grenier décapités pour leur foi. » rapporte Gustave Ducos dans son Mémoire « Sainte-Croix et son Monastère ». Pendant les « Réveillées » (nom des périodes de production durant l’hivers) les familles de Verbizier ou de Grenier produisaient des bouteilles, des sabliers, des aiguières et en particulier des verres qui avaient la réputation de se briser si l’on versait du poison dedans… Christine Miramont note dans son ouvrage sur les Verreries qu’on trouve encore, perdues dans la forêt Royale de Sainte-Croix de Volvestre, les ruines de la verrerie de Porteteny qui appartenait à la famille des Verbizier et celle de Labourdette qui fut de la famille Grenier. Mais seul le héron détient encore le secret des verriers…






















































