Peinture avec essuie-glace pour mauvais jour

Peinture avec essuie-glace pour mauvais jour

huile sur toile, 100×100. Coll particulière

Le cliché on peut en partir mais il ne faut pas y arriver, disait en substance Alfred Hitchcock. Je le frôle ici. L’essuie-glace m’a sauvé: je peux le voir. Certaines images sont trop belles pour être vraies. Il y a toujours un défaut majeur dans le rêve sinon on se réveille. Aussi ce tableau peut sembler terriblement truqué comme lorsqu’on court sans espoir derrière le tram et que pour en finir on est dedans. C’est du rêve à deux balles mais l’écume de la vague qui glisse sur le sable et le corps doré d’une belle femme, ça me plait. Ça a plu aussi à la femme d’un ami qui l’a voulu pour décorer sa nouvelle maison. Son mari, jaloux, veut un tableau de dîneurs. Ça pourrait bien arriver…